Nancy est toujours coleader, il peut encore se qualifier pour le Top 16 de l'Euroligue et si le successeur de Nicolas Batum est au niveau, le SLUC aura de quoi survoler de nouveau une quantité d'adversaires. Mais pour l'instant, les Lorrains volent avec un trou dans l'aile et perdent de l'altitude. Trois jours après avoir perdu le point-average sur Bilbao (97-75), ils ont failli être surpris par un ancien du club, John Cox. Alors que Nancy avait pris un avantage certain (69-59, 36e), l'arrière américain a inscrit neuf points dans un 13-2 qui a mis Le Havre devant (71-72). Les Normands ont ensuite calé (tirs manqués de Cox et Nic Wise) et Nancy a sauvé la mise aux lancers (74-72).
L'ASVEL résiste aux départs
Il faut espérer que Nancy trouvera vite son nouvel ailier puisque la semaine à venir s'annonce encore plus corsée avec la réception du Fenerbahçe mercredi et le déplacement à Chalon samedi. Troisièmes après un succès à Nanterre (81-88) marqué par les 28 points de Malcolm Delaney, les Bouguignons ne sont qu'à un point des Nancéiens. Ils passent devant Le Mans, rejoint par Paris-Levallois après sa défaite à Gravelines (94-75). Les Franciliens n'ont pas fait un grand match à Coubertin (68-57) mais ont profité de la maladresse de Dijon (1/19 à 3 points). Derrière, l'ASVEL a enchaîné contre Hyères-Toulon sa troisième victoire de suite en Pro A (78-87), mais surtout la deuxième en comptant l'Eurocoupe après le départ de Parker et Turiaf.